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  • Cave Saint André

#2 Arnaud Beauduen, Coopérateur



  • Depuis quand êtes-vous coopérateur ?

Je suis viticulteur depuis 2009 et passionné depuis toujours ! Je suis également membre du Conseil d’Administration.


  • Qu’est-ce qui vous a donné envie de le devenir ?

Dans la famille, nous sommes viticulteurs depuis quatre générations, j’ai grandi dans cet univers. J’ai donc, tout naturellement entrepris les études nécessaires à l’exercice de ce métier. J’ai, dans un premier temps, obtenu un bac professionnel à Hyères puis un BTS viti-oeno à Orange. Reprendre l’exploitation familiale était une évidence. En revanche, je souhaitais apporter ma pierre à l’édifice et marquer la génération qui est la mienne. J’avais et je continue de l’avoir, la volonté de contribuer au développement de l’exploitation familiale. Aujourd’hui, nous possédons près de 45 hectares de vignes situés sur les communes de Brue-Auriac et Esparron.


  • Les nouvelles technologies ont-elles un impact sur votre métier ?

Effectivement, les nouvelles technologies ont impacté positivement mon métier, mais plus largement, l’univers du vin. Il y a eu de grandes évolutions, je ne peux pas dire que le métier est le même aujourd’hui qu’à l’époque de mon grand-père. Nous avons énormément gagné en confort grâce aux tracteurs notamment. Certaines tâches peuvent être facilitées grâce à la technologie, je pense notamment à la plantation par satellite, à l’irrigation au goutte à goutte et aux stations météo. La plateforme internet Géoportail est un exemple des nouvelles technologies que j’utilise fréquemment, pour visualiser et délimiter les parcelles par satellite. Les douanes sont amenées à effectuer des contrôles à partir des informations sur Géoportail, c’est un outil digital important pour nous.


  • Comment voyez-vous l’avenir de la viticulture ?

L’image de la viticulture varoise a vécu un grand tournant il y a quelques années avec l’arrivée des investisseurs et la surexposition mondiales des rosés de Provence, je pense et j’espère que la viticulture et les vins auront toujours autant de succès. Inévitablement, les nouvelles technologies vont davantage s’implanter dans l’univers du vin et seront utilisées quotidiennement.


  • La Cave coopérative est Certifiée HVE 3 depuis 2020, que représente ce label pour vous ?

C’est un gage de qualité et de sérieux pour les consommateurs, nous sommes sensibles à l’environnement et cette certification en témoigne. Estandon nous a accompagnés dans cette démarche par l’intermédiaire de Stéphan Reinig, qui nous a apporté les informations et les bonnes pratiques à avoir. Nous sommes plus précis dans la traçabilité et dans l’apport des produits phytosanitaires.


  • Qu’est-ce qui vous plait dans la coopération ?

Bien évidemment, la coopération nous permet de mutualiser le matériel notamment celui de cave, qui est très onéreux d’une part et qui est spécifique d’une autre. En tant que viticulteur, nous n’avons pas les compétences en œnologie nous permettant de fabriquer du vin. Comme on dit, chacun son métier ! Il y a également la notion de solidarité qui se dégage de la coopération, on se conseille entre coopérateurs, on échange sur certains sujets, on mutualise nos connaissances, j’ai par ailleurs, récemment participé à une formation nommée « piloter l’irrigation » grâce à la cave coopérative.


  • Comment qualifiez-vous la Cave Saint André ?

C’est une cave très dynamique où les nombreux investissements, qu’ils soient matériels ou humains avec notamment l’arrivée d’Alban, notre Maitre de chai, nous ont permis de sérieusement gagner en qualité. En ce qui concerne les cuvées, je dois avouer que j’ai une préférence pour notre IGP Coteaux du Verdon, Au fil du Verdon.


  • Quelle est votre devise dans la vie ?

Je suis plutôt patient dans la vie alors ma devise serait « tout vient à point à qui sait attendre », c’est une bonne devise pour un viticulteur !



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